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Témoignage de Marie-Ange - 28 ans

Un nouveau patron est arrivé et nous étions deux sous sa direction. Très vite, il a imposé son style inhabituel, que j'ai adopté sans contestation parce qu’à l’époque, je pensais que le patron avait toujours raison. Mon collègue était moins malléable que moi. Ce nouveau directeur s'en est vite rendu compte et a dit à la direction qu’il ne répondait plus aux attentes et qu’il fallait le renvoyer. La direction générale, par précaution peut-être, a préféré le changer de service.

Je me suis donc retrouvée seule sous sa direction. Il a joué le rôle du directeur/ami et n'a pas arrêté de me complimenter sur ma façon de travailler en me mettant sans cesse sur un piédestal. Ce qui n'était pas pour me déplaire, ça me stimulait même. Au fur et à mesure, il m’a isolé pour faire en sorte que je n’échange plus avec les autres et que je sois sa confidente. Il misait tout sur notre binôme malsain. Ça se traduisait par des centaines d’emails, d’appels à répétition, des déjeuners en tête-à-tête.

Puis un jour, un an après, j’ai senti comme une grande oppression. J’ai ouvert les yeux sur notre relation qui n’avait rien de sain ni de professionnel. Je lui ai envoyé un email, avec beaucoup de tact comme si je sentais une réaction démesurée, pour lui expliquer que je ne voulais plus être dans cette ambiance. Ça a été le début des réprimandes, contestations, coups dans le dos. Je suis devenue son ennemi à abattre. Il a commencé à dire aux autres que j’étais folle, en dépression. En off, il me disait « c’est toi ou moi, mais je gagnerai ».

Par chance, la direction générale s’en est finalement rendu compte et m’a soutenue. Mon directeur général m’a accompagnée voir le directeur des relations sociales pour témoigner. Depuis, je n’en ai plus jamais entendu parlé mais j’ai réalisé que j’ai mis plus d’un an à comprendre que c'était de l'harcèlement.